Le procès du crash du Mont Sainte-Odile a pris son rythme de croisière. Les débats d'experts se développent. Les parties civiles, comme les journalistes, vont être noyées sous un flot de considérations techniques. La lassitude va gagner tout le monde. On n'en parle déjà plus. Sauf imprévu, il ne sortira pas grand'chose de ce procès.

Dans le même temps, l'affaire Clearstream bat son plein. Ses derniers développements concernant le numéro deux d'EADS, Jean-Louis Gergorin, et les méthodes de l'entreprise, à qui appartient Airbus, apportent un éclairage intéressant.

Qui peut encore affirmer comme a priori impossibles des magouilles à un haut niveau, en France et même en Europe, pour cacher les causes réelles de certains accidents d'Airbus ? Et ce, en impliquant la justice par des manipulations, des pressions, des corruptions... Qui peut encore affirmer comme a priori impossible une décision prise dans les hautes sphères visant à tenter de faire passer pour fou le petit pilote qui disait la vérité sur l'accident de Habsheim, puis sur quelques autres, et sur les défauts de la "technologie Airbus" ?

Dans ce contexte, comment expliquer les faits rappelés dans une récente lettre à la Cour européenne des droits de l'homme : http://jacno.com/am5400.htm ?