Il me paraît utile de donner quelques informations sur ma vie privée, familiale, sentimentale, sujet sur lequel
j'étais resté jusqu'à présent muet.
Dans les années quatre-vingts, je menais une vie de célibataire. Restaurants et boîtes de nuit branchés,
nombreuses petites amies, jusqu'au jour où j'ai rencontré celle avec qui je me suis stabilisé, envisageant
une vie commune, des enfants... C'était en 1988, année qui a vu le commencement de ma déchéance matérielle
pour cause de raison d'Etat. La suite était inéluctable. Pas encore assez soudés pour faire face ensemble,
nous nous sommes séparés. J'en ai toujours souffert. Cette femme a mené sa vie, a eu un enfant, s'est mariée
dans un espoir de stabilité puis a divorcé. Elle élève maintenant seule sa fille de seize ans, bien qu'elle
ait un compagnon avec qui elle n'a pas de domicile commun.
Nous nous étions perdus de vue. Elle a repris contact avec moi début mai. Nous nous sommes "retrouvés"
malgré ma situation. Nous poursuivons l'histoire où nous l'avions laissée, comme elle le dit. J'aimerais
croire qu'à ses yeux je puisse être à jamais son unique prince charmant d'une vie.
Mais, dans ma situation, assurer le rôle du prince n'est vraiment pas gagné. Tout le monde comprendra
que ces évènements renforcent ma détermination à mettre en œuvre les moyens indispensables, quels qu'ils
soient, sachant que les institutions refusent toujours de me répondre sur les démarches à entreprendre
pour sortir de ma situation dramatique par des voies légales
(
http://jacno.com/am5400.htm).