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Enquête sur Charm el-Cheikh : un tour de passe-passe




Certains disent : plus c'est gros, mieux ça passe.

On a vu qu'il n'y avait rien à tirer du chapitre 16.1 "Tests and Research" (ici).
Voici maintenant quelque chose de proprement incroyable. Un tour de passe-passe.


Il existe des simulateurs de reconstitution d'accidents. Ils n'ont rien à voir avec les simulateurs de vol habituels (ceux qu'utilisent les équipages pour s'entraîner). Rien ne bouge, il s'agit juste de créer une visualisation des circonstances d'un accident. Il suffit d'introduire dans la machine les paramètres du vol (transfert électronique, quelques secondes) et de paramétrer celle-ci pour voir sur un écran (ou plusieurs) le déroulement du vol depuis une position d'observation qu'on peut choisir et modifier à sa guise (fixe, du sol, du dessus de l'avion, ou ailleurs, ou mobile en suivant l'avion derrière, dessus, devant... à une distance qu'on choisit). On y voit aussi les gouvernes bouger.

La position d'observation peut aussi être à l'intérieur du cockpit avec visualisation des principaux instruments de pilotage et de leurs indications, des commandes de vol et de leurs mouvements et d'un paysage extérieur. On peut même avoir des visualisations simultanées de tout ce qui précède sur plusieurs écrans (Tout le monde a vu cela plusieurs fois aux journaux télévisés). On trouve, par exemple, une telle installation dans les locaux du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) dont le chef est Paul-Louis Arslanian. Toutes ces opérations (préparation et tests) peuvent se faire en une journée (1).

Ainsi, il apparaît au vu du chapitre 16.1 que les enquêteurs ont fait des reconstitutions compliquées avec un simulateur de vol pour l'entraînement des équipages, donnant des résultats flous, confus et inexploitables, qu'ils ont fait des reconstitutions compliquées avec le simulateur M-Cab, mais sans l'hypothèse du bec N°1 incomplètement rentré et, de plus, sans donner les résultats de ces seconds tests... alors qu'ils auraient eu des résultats dix fois plus probants avec un test cent fois plus simple à conduire en utilisant tout simplement la machine prévue pour cet usage. C'est énorme. Et il se confirme ainsi que tout le chapitre 16.1 n'est qu'une opération de diversion, un leurre.

(1) Un exemple avec le crash d'un B 737-300 USAir (format vidéo .mpg) :
      - reconstitution extérieure ici,
      - reconstitution cockpit ici.
      Nota : ceci date de 1994, on fait beaucoup mieux maintenant.



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