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La justice doit-elle attendre un nouveau crash aérien inutile ?

- mis en ligne le 1er novembre 2019 -


Image : l'OACI, les pilotes et les automatismes

Histoire mondiale de l'aviation : l'OACI me donne raison "sur toute la ligne"


Sécurité aérienne : y a-t-il quelqu'un en France (justice, exécutif, AFP...) pour prendre ses responsabilités et avoir le courage de passer concrètement aux actes ?

Le 25 octobre 2019 on a parlé en France, avec des réactions de Boeing, du rapport final indonésien sur le crash Lion Air survenu un an plus tôt le 29 octobre 2018 (AFP - Reuters). Quand on sait ce que j'ai écrit après ce crash, publié sur le Web et transmis entre autres à des magistrats et des journalistes, il ne fait aucun doute que, cinq mois plus tard, 157 personnes dont 9 Français (il y en aurait 10 aux dernières nouvelles) ont perdu la vie le 10 mars en Ethiopie parce que des magistrats français ont refusé de m'écouter, préférant continuer à s'acharner contre moi dans le cadre de la campagne de discrédit qui me vise.

Et quand on sait ce que j'écris depuis les années quatre-vingt on peut même ajouter que le crash Lion Air ne se serait pas produit si on m'avait écouté.

Quelques rappels de faits récents et plus anciens sont utiles. C'est l'objet de ce qui suit.


Image : livre de Roger Rapoport et Shem Malmquist et livre de Gérard Arnoux

Eté 2019 : livre de Roger Rapoport et Shem Malmquist et livre de Gérard Arnoux

157 personne, dont 9 français, on perdu inutilement la vie le 10 mars 2019 dans le crash en Ethiopie, conséquence d'une escalade meurtrière dans la prise de risque. Les informations et documents utiles sont présentés dans un PDF (datant du 3 septembre 2019) disponible en ligne, où figure également ce qui concerne la publication au début de l'été de deux livres sur le crash de l'AF447 Rio-Paris et la sécurité aérienne, dont un aux Etats-Unis traduit en français (PDF - 14 pages - 797 Ko) :

[PDF]  France : corruption générale sanglante

Un loupé de ma part. J'ai laissé passer un document important du mois d'août 2019. L'OACI, Organisation de l'aviation civile internationale, a repris ce que je répète depuis le milieu des années quatre-vingt. C'est le fil conducteur de mon livre publié en 1994. Depuis les années quatre-vingt je n'ai cessé de le répéter auprès des médias et au sein des milieux judiciaires dans le cadre des procès abusifs engagés contre moi. Et tout est sur le Web depuis 2004. Ces travaux de l'OACI sont présentés dans un PDF en langue française créé et mis en ligne à la fin août 2019 par l'OACI (4 pages - 45 Ko) :

[PDF]  Document OACI sur les pilotes et les automatismes


L'état au 4 octobre 2019

L'état au 4 octobre 2019 (PDF - 7 pages - 496 Ko) :

[PDF]  Justice et crashs aériens : stop !

Il convient d'y ajouter les travaux de l'OACI (voir supra "Un loupé de ma part").


Depuis le 4 octobre 2019

Depuis le 4 octobre 2019 les médias américains, repris un peu partout dans le monde, continuent chaque jour à parler de sécurité aérienne. Le cas de Curtis Ewbank, ingénieur chez Boeing qui s'était inquiété et l'avait fait savoir en interne, ce qu'il a révélé récemment, a été évoqué. Ewbank sera entendu par un comité de la Chambre des représentants dirigé par Peter DeFazio (dépêche Reuters).

Par la suite l'avocat principal des familles de victimes du Boeing 737 MAX a indiqué qu'il entendait faire témoigner Ewbank et, là encore, tous les médias américains en ont parlé (dépêche Reuters).

Le 8 octobre Associated Press a diffusé une très longue dépêche qui apporte de l'eau à mon moulin sur les dessous peu ragoûtants de l'aviation (dépêche Associated Press).

Le 11 octobre, un comité réunissant des experts de l'Europe (EASA) et de neuf pays a mis en cause le régulateur américain FAA (dépêche Reuters en anglais et, plus courte, en français).

Chaque jour, à la suite de dépêches d'agences, les médias américains et ceux du reste du monde (mais très peu en France) parlent de sécurité aérienne et décortiquent les affaires internes à Boeing et à la FAA.

Le 24 octobre en France Science et Avenir a livré des informations intéressantes (article). Quand on sait ce qu'il se disait et s'écrivait dans les années quatre-vingt sur les pilotes qui ne serviraient plus à rien, appelés à être remplacés par les Toutotomatik de chez Airbus dans les dix ans à venir ! La Tribune aussi donne matière en ma faveur (article). Drones militaires : l'Europe d'Airbus a vingt-cinq ans de retard, et peut-être même plus, sur les Etats-Unis. Bizarre, bizarre...

Le 25 octobre on a appris que les sénateurs démocrates américains allaient déposer un projet de loi visant à obliger la FAA à contrôler ce que font les avionneurs s'agissant des automatismes et de l'interface avec les pilotes (dépêche Reuters).

La semaine du 28 octobre a été riche en événements. La FAA et les dirigeants de Boeing ont été sévèrement mis en cause à l'occasion d'auditions publiques au Sénat le 29 octobre et à la Chambre des représentants le 30 octobre (Fox News, chaîne d'information en continu la plus regardée aux Etats-Unis, a diffusé ces auditions en direct). De ces événements il s'est dégagé des conclusions sur les procédures de certification des avions. Je me contente de signaler une dépêche Reuters faisant suite à une réunion internationale au Brésil et dont le titre, "... les règlements de certification devront être plus sévères pour tous" annonce bien la couleur :

Image : dépêche Reuters sur les règlements de certification des avions

Les règlements de certification devront être plus sévères pour tous (dépêche Reuters)

Chaque paragraphe de cette dépêche soit reprend ce que je répète depuis les années quatre-vingt, soit expose les conséquences de ne pas avoir pris en compte ce que je répète depuis les années quatre-vingt. J'avais prévu et annoncé ces conséquences auprès de l'AFP et des médias français et au sein des milieux judiciaires à l'occasion des multiples procès abusif engagés contre moi depuis cette époque. Tout est exposé sur le Web depuis la création de mon site il y a quinze ans, en août 2004.


Sherpa et d'autres ONG évoquent la corruption organisée par Airbus

Début octobre 2019 je suis tombé par hasard sur un communiqué de presse du 11 juin 2018 de l'ONG Sherpa faisant état d'une demande d'un groupement d'ONG relative aux moyens de corruption mis en place par Airbus. Sherpa spécifie : "Sept juridictions mènent actuellement des enquêtes sur Airbus pour des soupçons de corruption qui concerneraient au moins 14 pays, notamment [...]. Selon certaines sources, Airbus aurait versé plus de 650 millions de dollars de pots-de-vin pour remporter des contrats d'une valeur de 33,1 milliards de dollars. Les soupçons couvrent toutes les divisions d'Airbus, des avions commerciaux aux hélicoptères, en passant par l'aérospatiale et la défense." (communiqué de Sherpa du 11 juin 2018).

Il faudrait être naïf pour ne pas envisager que cette corruption puisse également affecter des enquêtes sur des accidents d'Airbus dans certains pays. Même en France, la corruption fait rage dans ce domaine au sein des administrations et des médias. Et l'institution judiciaire n'est pas épargnée (avocats et magistrats).


LA JUSTICE FRANCAISE EN L'ETAT ACTUEL DES DOSSIERS


Image : extrait d'un courriel du 10 décembre 2014 de Jean-Michel Hayat, président du tribunal de Paris (crash AF447 Rio-Paris)

Conclusion d'un courriel du 10 décembre 2014 (crash AF447 Rio-Paris)

Engagement resté sans suite à ce jour, 1er novembre 2019. L'échange de courriels est présenté en page 6 d'un PDF qui livre également des documents édifiants sur les gros mensonges dans l'enquête sur le crash de l'Airbus du vol AF447 Rio-Paris organisés avec la participation très active de l'avocat de parties civiles Thibault de Montbrial corrompu par le mis en examen Airbus (PDF - 19 pages - 1,09 Mo) :

[PDF]  Un non-lieu indigne d'une démocratie (AF447)

(NB : depuis le 10 octobre 2019 Jean-Michel Hayat est premier président de la cour d'appel de Paris)


Six hauts magistrats récemment informés

Le PDF dont je viens d'indiquer le lien concernant le non-lieu rendu dans l'enquête sur les 228 morts du Rio-Paris a été transmis à cinq hauts magistrats.

Il a été transmis le 17 octobre 2019 à Catherine Champrenault, procureure générale de Paris, avec copie à Jean-Michel Hayat, premier président de la cour d'appel de Paris depuis le 10 octobre 2019 (PDF - une page - 75 Ko) :

[PDF]  Courriel à Champrenault et Hayat (17 octobre 2019)

Il a été transmis le 18 octobre à Catherine Pignon, directrice des affaires criminelles et des grâces, avec copie à Rémy Heitz, procureur de Paris (PDF - une page - 234 Ko) :

[PDF]  Courriel à Pignon et Heitz (18 octobre 2019)

Il a été transmis le 22 octobre à François Molins, procureur général près la cour de cassation (PDF - une page - 207 Ko) :

[PDF]  Courriel à Molins (22 octobre 2019)

Le nouveau procureur du parquet national financier, Jean-François Bohnert, a été récemment informé. Je lui ai signalé l'évolution du dossier par un courriel du 28 octobre (PDF - une page - 137 Ko) :

[PDF]  Courriel à Bohnert (28 octobre 2019)


Doit-on attendre un nouveau bain de sang inutile ?

Doit-on attendre une nouvelle tragédie aérienne inutile ? La France a connu la honte avec la célèbre interview de la télé belge RTBF et sa scène culte concernant Mazarine et la cellule elyséenne des grandes oreilles de Mitterrand. Pour ce qui concerne les enquêtes sur les crashs aériens il semble que la Belgique a, là encore, de l'avance. Ci-dessous, extraits d'une émission de la télévision belge du 30 mai 2010 (la lecture sur le site YouTube directement permet d'avoir un texte d'accompagnement qui livre des informations complémentaires).

RTL-TVI (première chaîne francophone belge), 30 mai 2010 (YouTube 5mn 19s) :

NB : La vidéo ci-dessus est téléchargeable au format WMV en piètre qualité (11,3 Mo) et en qualité standard (63,9 Mo).


ET AUSSI...

Lien vers une page du 2 novemùbre 2017 qui livre beaucoup de détails :

Corruption dans l'aérien (2 novembre 2017)




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