Les erreurs de la France et de l'Europe (crashs aériens) - mis en ligne
le 18 novembre 2018 -
Rémy Heitz (successeur de François Molins au poste de procureur de Paris)
Le récent crash du vol Lion Air JT610 au départ de Jakarta le
29 octobre 2018 fait resurgir quelques constatations sur la sécurité aérienne et les graves manquements européens en la matière
s'agissant notamment des commandes de vol et de divers automatismes dans les systèmes vitaux.
A tout moment d'un vol la mesure et le traitement des informations
délivrées par les sondes d'incidence (AoA, angle of attack) et les tubes de Pitot (mesure de la vitesse) sont vitales. Toute négligence
en la matière se paye tôt ou tard par un crash. Ou plusieurs si aucune mesure n'est prise.
Crash du Lion Air JT610, information du 7 novembre 2018 :
"Crash en Indonésie : Boeing reconnaît qu'un capteur pourrait être en cause"... "Boeing a implicitement reconnu
mercredi 7 novembre qu'un capteur pourrait être en cause dans l'accident meurtrier d'un 737 de la compagnie Lion Air la semaine
dernière, et a mis à jour ses instructions pour les compagnies aériennes qui seraient confrontées au même problème. En parallèle,
la FAA, le régulateur américain aérien, a ordonné aux opérateurs de 737-8 et 737-9 à travers le monde, de procéder
« immédiatement » à la révision préconisée par l'avionneur parce que le défaut détecté peut entraîner une perte d'altitude
et les pilotes pourraient rencontrer de graves difficultés à garder le contrôle de l'appareil".
Les problèmes des interférences entre les commandes de vol et
diverses informations en provenance de sondes et autres systèmes s'étaient manifestés le 26 juin 1988 à l'occasion du crash de Habsheim
(un Airbus d'Air France). On les retrouve ensuite parmi les causes d'autres accidents et incidents graves qu'on a étouffées, les absents
ayant toujours tort, avec le sempiternel "c'est la faute des pilotes, circulez y'a rien à voir". Après des années de procédures
destructrices pour les familles de victimes.
Depuis le 7 novembre des informations intéressantes se sont
succédées concernant le crash en Indonésie. J'ai créé et mis en ligne hier un PDF qui les expose, en rappelant quelques événements passés.
(PDF - 15 pages - 1,03 Mo) :
AF447 RIO-PARIS : UNE SONDE D'INCIDENCE (AOA) BLOQUEE
Sur l'Airbus du crash AF447 Rio-Paris une sonde d'incidence était bloquée,
en plus des trois tubes de Pitot bouchés. Il suffit de savoir regarder une courbe pour le constater. Celle-ci figure en première page d'un
fichier PDF (12 pages - 909 Ko) :
Je reste dans l'attente de la réponse promise par Jean-Michel Hayat,
président du tribunal de grande instance de Paris. L'échange de courriels, avec des explications, est présenté en bas de la page 5
et page 6 du PDF ci-dessous, qui montre également l'ampleur de la corruption meurtrière en France
(PDF - 18 pages - 1,31 Mo) :
Entre 2003 et 2006 Rémy Heitz fut délégué interministériel à la sécurité routière ("Monsieur sécurité routière"). Il dispose de quelques informations relatives à la sécurité aérienne. Je lui ai écrit à deux reprises en tout et pour tout. Les 27 février et 14 août 2018. Le
courriel du 27 février est l'objet d'un PDF (4 pages - 224 Ko) :
Le courriel du 14 août 2018 à Rémy Heitz présente les
documents qui montrent la connivence entre le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses et François Hollande, président de la
République. C'est assez hallucinant. Ce courriel est l'objet d'un autre PDF (17 pages - 716 Ko) :