Une lettre du président de la République Emmanuel Macron
mérite réflexion. S'agissant de la disparition en mer de la Caravelle Ajaccio-Nice survenue en septembre 1968 il a été on ne peut plus
clair. Il souhaite la levée du secret défense et prend soin de préciser : "... il m'apparaît évident que tous les moyens doivent
être mis en oeuvre pour comprendre les causes de ce drame et qu'aucun obstacle ne devra être opposé à l'établissement de la vérité."
L'AF447 RIO-PARIS ET D'AUTRES CRASHS
Dans les secteurs d'activité à la fois civile et militaire,
surtout dans les industries de pointe, c'est en général le militaire qui innove, puis le civil qui "prend ce qu'il y a à prendre".
Dans l'aéronautique, s'agissant de la révolution informatique, la France, EADS (Airbus) et l'Europe ont fait un choix inverse au début
des années quatre-vingt, faisant prendre des risques inutiles aux passagers des Airbus.
Quelles furent les liens à ce sujet entre Air France (et
Air Inter), Airbus, la Direction générale de l'armement et le gouvernement ?
Une levée du secret défense dans l'enquête judiciaire sur
le vol AF447 Rio-Paris amènerait certainement quelques découvertes peu reluisantes. Mais est-ce bien utile ? Au vu des éléments
disponibles, le sempiternel "c'est la faute des pilotes et à pas de chance, circulez y'a rien à voir" a fait long feu.
On trouve un peu plus dans un PDF
(4 pages - 225 Ko) :
[PDF] Secret défense et crashs aériens
PROCUREUR MACKOWIAK ET POLE ACCIDENTS COLLECTIFS
Tout a été transmis au procureur adjoint Serge Mackowiak
et aux juges d'instruction du pôle accidents collectifs (Paris), ainsi qu'à leurs experts Gilles Le Barzic, Jean-Yves Grau et François
Grangier. Ce dernier, membre de la commission technique du SNPL, syndicat majoritaire des pilotes, à la fin des années quatre-vingt,
a été appelé par son syndicat à faire grève... pour me soutenir ! Au pôle accidents collectifs ils savent tout :
Serge Mackowiak, procureur adjoint (crashs aériens)
|