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Le tueur aurait laissé une longue lettre pour expliquer son geste

LEMONDE.FR avec AFP | 17.04.07 | 21h24  •  Mis à jour le 18.04.07 | 09h03
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"Vous m'avez poussé à faire cela." Selon la chaîne de télévision ABC, l'étudiant sud-coréen, qui a tué trente-deux personnes à l'université américaine de Virginia Tech avant de se suicider, aurait laissé une lettre de plusieurs pages dans sa chambre d'étudiant pour expliquer son geste. Il s'insurge contre "les gosses de riches" et "la débauche" et s'en prend aussi aux "charlatans".


Mais un responsable de la police de l'Etat, le colonel Steve Flaherty, a démenti l'existence d'une "lettre de suicide". Il a en revanche confirmé que la chambre de Cho Seunf-Hui avait été perquisitionnée, et que l'étudiant avait légalement acheté les deux pistolets, un 9 mm et un calibre 22, qu'il a utilisés lundi matin dans les salles de classe.

Un porte-parole de l'université, Larry Hincker, l'a décrit à la presse comme "un solitaire" ajoutant qu'il avait "beaucoup de mal à trouver des informations sur lui". Des enquêteurs du Chicago Tribune ont, par ailleurs, indiqué que l'étudiant avait dernièrement fait preuve d'un "comportement violent et erratique". Cho Seung-hui aurait notamment suivi des femmes et mis le feu à une chambre dans un dortoir situé sur le campus.
 
Toujours selon la chaîne ABC, les autorités américaines auraient trouvé, dans le sac à dos de Cho Seung-hui, un ticket de caisse daté du 13 mars pour l'achat d'un pistolet Glock 9 mm. Le sac à dos contenait également deux couteaux et des balles. Il aurait acheté le second pistolet, un calibre 22, au cours de la semaine passée. La police a retrouvé ces deux pistolets dans le Norris Hall, un grand bâtiment de classes où a eu lieu la tuerie faisant trente morts. L'une des deux armes avait servi lors de la première fusillade, qui avait fait deux morts deux heures plus tôt dans l'une des résidences universitaires du vaste campus. Les autorités refusent encore d'écarter définitivement la thèse d'un second tireur.

"IL PARAISSAIT TRÈS MINUTIEUX"

Arrivé aux Etats-Unis à l'âge de huit ans, installé avec un statut de résident, il logeait sur le campus. Sa famille vit à Centreville (Virginie), à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Washington.

Son corps a été retrouvé dans l'une des salles de classe qu'il a transformées en scènes de carnage dans le Norris Hall. Il a fallu du temps pour l'identifier : il n'avait pas de papiers sur lui et, selon la presse, son suicide avait rendu son visage difficilement reconnaissable. Selon la police, il avait placé dans le Norris Hall des chaînes sur plusieurs portes d'entrée du bâtiment, empêchant les étudiants de sortir et retardant l'intervention de la police.

Les témoignages de plusieurs étudiants ont décrit un jeune homme grand et silencieux, déterminé, qui tirait pour tuer et revenait sur ses pas s'il entendait des survivants parler. "Il paraissait très minutieux, il a touché pratiquement tout le monde", a raconté Erin Sheehan, une étudiante qui a survécu d'abord en se faisant passer pour morte et ensuite en bloquant la porte pour empêcher le tueur de revenir. Il tirait "dans un silence presque irréel", sans viser personne en particulier mais "en cherchant à toucher le plus de monde possible", a ajouté un autre survivant, Derek O'Dell.

Plusieurs experts ont expliqué que les auteurs de ce type d'attaque étaient souvent des solitaires incapables de faire face à une perte ou un échec, mais qu'il était impossible de savoir ce qui les poussait à l'acte.  


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Cho Seung-hui, l'étudiant sud-coréen identifié comme étant l'auteur d'au moins une des fusillades de l'université de Virginia Tech, sur une photo rendue publique par la police, mardi 17 avril. | REUTERS/HO
REUTERS/HO
Cho Seung-hui, l'étudiant sud-coréen identifié comme étant l'auteur d'au moins une des fusillades de l'université de Virginia Tech, sur une photo rendue publique par la police, mardi 17 avril.

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Des journalistes se pressent autour de la résidence de Cho Seung-hui pour interroger les voisins du tueur, mardi 17 avril. | AP/Jacquelyn Martin
AP/Jacquelyn Martin
Des journalistes se pressent autour de la résidence de Cho Seung-hui pour interroger les voisins du tueur, mardi 17 avril.

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