Aurait-on enfin compris, en France, qu'il faut savoir "arrêter les conneries" ? Ce n'est pas sûr.

D'abord, un petit rappel sur les médias au cours de ces derniers mois, avec des exemples :
- l'omerta aux DNA dans une rétrospective sur le crash de Habsheim,
- l'omerta et l'intox au Parisien, qui met malhonnêtement en cause les pilotes,
- l'omerta et la malhonnêteté à M6 dans une émission sur le crash du mont Sainte-Odile.

Les journalistes français sont-ils aveugles, peureux, malhonnêtes ? On ne sait pas trop quoi penser quand on voit ce qu'ils m'ont répondu. Voici quelques courriels qu'ils m'ont adressés.

Bref... le livre, objet de la présente page, est sorti le 9 mars 2006. Mon histoire semble avoir marqué les auteurs. Ils la présentent comme l'exemple des pressions exercées sur les pilotes. Un chapitre lui est consacré. Documents, commentaires et lien vers le blog du livre, ici.

La veille, 8 mars, France-Soir avait évoqué le livre en Une, avec trois pages intérieures. Il en a dit du bien et a conseillé de l'acheter. Mais pas un mot de mon affaire. Bon... cela va venir, encore un peu de patience. Après dix-huit ans, on n'est plus à quelques jours près.

"On a tout essayé" du 10 mars (Laurent Ruquier, France 2, émission enregistrée et montée). De nombreux intervenants avaient lu le livre et l'ont estimé utile, en premier lieu Laurent Ruquier. Mais aucun n'a remarqué l'histoire exemplaire des pressions sur les pilotes, qui occupe un chapitre, l'un d'eux, comédien de théatre et pilote privé, affirmant même avec force que les pressions sur les pilotes étaient impossibles et que cela n'existait pas. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.