De : ge.arnoux <ge.arnoux@wanadoo.fr>

À : laurent lamy <autre.contact@gmail.com>

Cc : Technique <entraide.technique@asso-af447.fr>; norbertjacquet@yahoo.fr; Jean-Marie Blot <jmblot@9online.fr>

Envoyé le : Dim 2 mai 2010, 21h 53min 12s

Objet : Re: [Entraide] Airbus : nouvel aveu (et conséquences)


pluutot d'accord mais ça je ne le dirai pas en public

Gerard


Le 2910avr.0120102005 à 14:15, laurent lamy a écrit :

Bonjour,

Ci-dessous le dernier mail que vient d'envoyer N JACQUET à l'association (vous l'avez peut-être également reçu). Il mérite réflexion.

Laurent


---------- Message transféré ----------

De : norbert jacquet <norbertjacquet@yahoo.fr>

Date : 29 avril 2010 11:18

Objet : [Entraide] Airbus : nouvel aveu (et conséquences)

À : Familles victimes AF 447 <Undisclosed-Recipient@wanadoo.fr>


Information aux familles de victimes, à leurs avocats et aux associations
(destinataires cachés pour des considérations de discrétion)

 


Bonjour,


Article sur le "décrochage" :
http://www.europe1.fr/France/Les-pilotes-d-avions-face-au-decrochage-184245/


Ceci appelle deux remarques :


- Les Airbus peuvent décrocher, alors que l'argument massue du constructeur et des pouvoirs publics (soutenus par l'ex-pouvoir socialiste) sur la "nouvelle technologie Airbus" était qu'un Airbus ne peut pas décrocher en raison des protections sur les commandes de vol : les ordinateurs corrigent les ordres des pilotes pour empêcher le décrochage a-t-il toujours été proclamé par les précités, qui ajoutaient qu' "un Airbus ma concierge peut le piloter". Ils ont même eu le culot, dans le mensonge, de déclarer que ce sont les ordinateurs qui avaient sauvé la majorité des passagers du vol de Habsheim, le 26 juin 1988, alors que ce sont les ordinateurs qui ont programmé par erreur une situation d'atterrisage, à la suite d'un simple bug, mineur, mais contre lequel les pilotes n'ont pas pu lutter.


- Sortir de décrochage sur un avion classique (tous les avions sauf les Airbus), c'est faisable. Avec un Airbus, c'est plus qu'hasardeux ! (explications plus détaillées dans la suite de ce courriel). L'expérience l'a démontré à l'occasion de précédents accidents d'Airbus, y compris dans les mains du chef pilote d'essai Nick Warner, au cours d'un simple vol de présentation à des équipages d'Air Inter et Alitalia (et non au cours d'un vol d'essai, comme il a été prétendu mensongèrement).


Cette évolution relative au décrochage constitue un nouvel élément qui confirme, une fois de plus, que celui qu'on essaie vainement et stupidement de faire passer pour fou depuis vingt-deux ans à raison sur toute la ligne depuis le début.


Question induite :
les Airbus seraient-ils affecté de défauts majeurs de conception ? On retrouve le même genre de problèmes dans de nombreux systèmes des Airbus, conçus avec la même logique, les mêmes antagonismes entre les automatismes et les pilotes et la même complexité de gestion, surtout en situation dégradée. Je rappelle que personne n'a suivi Airbus dans de nombreux choix en la matière et que Boeing en tire argument sur son site.


Crash du Rio-Paris : inutile de chercher plus loin
. Trois sondes Pitot en panne, avec un avion classique et un équipage entraîné, ça passe, sans même aller jusqu'au décrochage si l'équipage montre une vigilance normale. S'il y a décrochage parce que l'équipage a tardé à réagir ou a mal réagi, cela peut se récupérer. Avec un Airbus, même avec un équipage entraîné, ce n'est pas gagné en raison des conflits entre les ordinateurs, prioritaires (!), et les pilotes, surtout en situation dégradée, quand, de plus, ce sont les ordinateurs qui envoient l'avion au décrochage (!!). Avec, de surcroît, un équipage qui n'est pas entraîné, parce que telle est la volonté d'Airbus et des pouvoirs publics, et à qui on a toujours dit qu'un Airbus ne pouvait pas décrocher, c'est la catastrophe assurée. Les pilotes du Rio-Paris, ont-ils seulement imaginé qu'ils étaient en situation de décrochage ? Sachant qu'on leur a seriné que l'avantage des Airbus, c'est qu'ils ne décrochaient jamais, on peut se poser la question. Dès lors, comment peut-on envisager qu'un équipage puisse se sortir d'une situation dans laquelle il ne peut imaginer se trouver (en pleine nuit, en vol, sans visibilité extérieure, avec de la turbulence plus ou moins forte...) ?


Salutations distinguées,



Norbert Jacquet (Google - Bakchich.info - Etat des lieux)


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