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Questions fréquemment posées

- mis à jour le 18 novembre 2004 -
(introduction de liens supplémentaires le 13 décembre 2005)



1 - Avez-vous saisi les prud'hommes ? Mes avocats se sont abstenus de le faire. J'ai saisi, de ma propre initiative, le conseil de prud'hommes à la limite du délai de cinq ans. J'ai été débouté. Les juges ont estimé qu'Air France n'était pas responsable de ma situation d'inaptitude dans la mesure où c'est l'Etat qui m'avait retiré ma licence. Ils ont conclu qu'il y avait donc rupture du contrat de travail de mon fait. En droit, cela ne tient pas. En outre, les conseillers prud'hommes n'ont pas retenu le fait qu'Air France avait participé aux manœuvres visant à me faire retirer ma licence par une dénonciation mensongère auprès de l'administration. Le conseil de prud'hommes disposait de tous les documents utiles et j'avais remis à chaque conseiller un exemplaire de mon livre qui venait de sortir quand l'affaire est venue à l'audience. J'ai interjeté appel. J'ai mis la pression sur les avocats. Ils se sont transmis le dossier de l'un à l'autre. Ils n'ont rien fait. Je suis maintenant forclos. Les avocats refusent de me restituer mon dossier. Ils refusent même de m'indiquer l'identité de celui qui le possède ! Ils refusent de me répondre. Le bâtonnier refuse de me répondre. (S'agissant d'une éventuelle procédure administrative, voir l'item suivant.)


2 - Avez-vous engagé une procédure administrative ? L'Etat m'a retiré ma licence de pilote en septembre 1988. J'ai chargé un avocat de me défendre. Mais, le 2 décembre 1988, le ministre des Transports prenait un arrêté qui, par la combinaison de deux dispositions, retirait aux pilotes la faculté de contester les décisions d'inaptitude devant les juridictions administratives. Il aurait donc fallu, dans un premier temps, attaquer l'arrêté pour excès de pouvoir. Mais le délai pour saisir le tribunal administratif était de deux mois. L'avocat du moment a laissé passer ce délai.


3 - Qu'ont fait les syndicats de pilotes ? J'explique ce qu'il en est à plusieurs reprises tout au long de mon livre. La seule lecture de la seconde partie du chapitre trois, page 52, permet déjà de comprendre. Le syndicat majoritaire, Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), est une pépinière de pilotes aux dents longues qui ont une fâcheuse tendance à utiliser le syndicat comme tremplin pour leur carrière. Bien sûr, ils doivent accepter d'avaler quelques couleuvres pour en être ensuite remerciés. A l'exception de Yves Stephan, tous les anciens dirigeants syndicaux occupent des places d'encadrement plus ou moins "en vue" à Air France ou dans l'administration. Et l'affaire Corbet / Air Lib est là pour montrer jusqu'où peut aller la compromission de certains. Mais à l'époque où Yves Stephan était président du bureau, une grève de soutien eut lieu. 48 heures les 27 et 28 mai 1992, avec un préavis adressé au ministre dans la mesure où il s'agissait de ma licence de pilote. Ce fut la seule grève spécifique aux pilotes d'Air France sur une période de dix ans, donc un événement. Mais les médias ont accepté d' "étouffer". Pas un mot à la télévision. Quelques lignes, souvent éloignées de la réalité, dans la presse. (Dossier sur les médias ici)


4 - Pourquoi les associations de victimes ne vous soutiennent-elles pas ? J'ai évoqué ce problème dans mon livre, pages 99 et 100. Mais le plus simple, le plus court et le plus édifiant est peut-être de se reporter à un échange de mails avec Jean-Claude Boetsch, vice-président de l'association des victimes du crash de Habsheim, également journaliste à France 3 Alsace. Les commentaires sont inutiles (c'est ici). Pourtant, Jean-Claude Boetsch savait parfaitement à quoi s'en tenir sur ce que je subissais, comme le montrent les courriels qu'il m'avait adressés auparavant (par exemple ici). (Dossier sur les médias, avec documents sur Boetsch, ici)


5 - Pourquoi n'êtes-vous pas parti à l'étranger ? Pourquoi n'avez-vous pas fait autre chose ? Je fournis des explications à plusieurs reprises dans le livre et sur le site (version "intégrale" de l'histoire). Travailler comme pilote était, et est encore, impossible à l'étranger. Pour piloter, il faut une licence de pilote. Même dans les pays qui reconnaissent les licences françaises cela ne m'a jamais été possible... puisqu'on m'a retiré ma licence ! Il m'aurait donc fallu repasser des licences dans un pays étranger, ce qui aurait demandé du temps et, surtout, de l'argent. Impossible. Et il est facile de juger après coup et de considérer que j'aurais pu faire ci ou ça. Mais qui pouvait imaginer que les pouvoirs publics et l'institution judiciaire iraient aussi loin dans l'acharnement contre moi ? Qui pouvait imaginer que le pouvoir socialiste procéderait à des enfermements successifs pour briser ma vie ? Qui pouvait imaginer que la Cour européenne des droits de l'homme s'associerait à la France dans ces méthodes ? Qui pouvait imaginer que les médias français seraient à ce point soumis ? Au point que, encore maintenant, alors que mon site est connu dans un certain nombre de rédactions en France, c'est toujours le grand silence. Et même parfois la censure. Même le Canard enchaîné admet sa soumission à Airbus. (Dossier sur les médias ici)


6 - Vous avez créé un site Web et on n'a rien fait contre vous. Alors, ne faites-vous pas du cinéma avec vos histoires d'enfermements pour vous faire taire ? Il faut donc poser la question : que peut-on maintenant contre moi ? Me supprimer ? Il ne faut pas exagérer. M'enfermer à nouveau ? A quoi bon ? Il a été démontré que les enfermements ne produisent aucun effet sur moi. Et me transformer en une sorte de Nelson Mandela de l'aviation serait une erreur. Il semble qu'en haut lieu on s'en soit rendu compte. Pour le reste, on m'a tout pris et je n'ai plus rien, sauf un tas de dettes. Pour ces raisons, les institutions ne peuvent plus rien contre moi et sont obligées de me laisser dire la vérité avec mon site Web.


7 - Ne faites-vous pas du cinéma avec votre situation de clochard ? Avec vos capacités, ne pouvez-vous pas vous en sortir ? J'ai 54 ans. Avec 80 000 euros de dettes à des organismes publics ou parapublics, sans parler des dettes privées, que puis-je faire ? Si j'ouvre un compte bancaire, tout ce qui y transitera sera saisi. Exemple : alors que je ne touchais même plus le RMI, j'ai été saisi. Sans compte bancaire, sans revenus, comment puis-je trouver à louer un logement pour vivre ? C'est l'impasse. On m'objectera que j'aurai pu éviter cette impasse. Soyons sérieux. A la télévision, dans les journaux, on rappelle régulièrement les difficultés qu'éprouvent ceux qui sortent d'un enfermement pour se réinsérer. Entre 1998 et 2003, j'ai été enfermé à six reprises. A chaque fois que je commençais à sortir la tête de l'eau, on m'enfermait. Six fois. Je ne suis pas Superman.


8 - Comment avez-vous pu créer un site Web alors que vous êtes clochard ? Créer un site Web ne demande pas de grands moyens financiers. Je bénéficie de l'aide d'Emmaüs (carte). J'ai potassé pendant deux mois les ouvrages ad hoc que je pouvais trouver dans les bibliothèques municipales (gratuit). J'ai touché le RMI pendant quelques mois, ce qui m'a permis de travailler sur des ordinateurs dans des cybercentres avec de gros forfaits (gros en temps, donc relativement économiques en euros). L'achat d'un domaine m'a coûté une vingtaine d'euros pour deux ans. Un hébergement coûte quelques dizaines d'euros par an. Depuis la création du site, des internautes qui l'ont consulté m'ont proposé de m'aider pour le mettre à jour et l'améliorer (travail au scanner, logiciels, etc.).


9 - N'êtes-vous pas parfois un peu excessif et agressif sur votre site ? Ce sont les faits qui sont excessifs. Je me contente de les dénoncer en leur donnant leur exacte qualification. Quand, par exemple, un procureur échoue lamentablement au point que je peux le qualifier de délinquant en audience publique sans être contredit, j'appelle cela prendre une veste. Ou prendre une fessée publique. De toute façon, cela vaut mieux que la Kalachnikov. Les donneurs de leçons se trompent de cible en me mettant en cause sur ce point.




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