Boeing 737 : les très sales dessous français du scandale - mis en ligne
le 28 février 2020 par Norbert Jacquet -
"Boeing 737 : les dessous d'un scandale" diffusé par RMC Story le 17 février 2020
Crashs aériens (Airbus, Boeing) : la justice
a du sang plein les mains, les médias sont complices, les politiques s'en moquent et rien ne change.
Aux Etats-Unis
Reuters, 21 février 2020 (Boeing 737 MAX)
Aux Etats-Unis, des procureurs fédéraux (ministère
de la Justice) ont mené au cours de ces derniers mois une enquête pour savoir si un pilote de haut rang de la société
Boeing, Mark Forkner, avait sciemment trompé le régulateur américain FAA au sujet du logiciel MCAS des commandes de vol
du 737 MAX. L'agence Reuters a diffusé à ce sujet une dépêche le 21 février 2020 :
dépêche Reuters.
En Europe
En Europe, en France, c'est tout simplement le monde à
l'envers. La justice française s'acharne contre le pilote qui dit la vérité. Avant de poursuivre sur la justice française
je mentionne un documentaire récemment diffusé en France, qui dénonce "un scandale".
En France, RMC Story a diffusé le 17 février
2020 un documentaire titré "Boeing 737 : les dessous d'un scandale". Il s'agit de la version française de "Boeing's Killer
Plane: What Went Wrong?", réalisé par Kenny Scott et produit pas Arrow Media pour la chaîne britannique Channel 4 qui
l'a diffusé le 20 novembre 2019.
Accès au documentaire en français
J'ai récupéré et sauvegardé la vidéo sur plusieurs sites
en France et dans le monde, visualisable et/ou téléchargeable gratuitement (46 minutes, format mp4) :
- édition originale (700 Mo),
- qualité moyenne (350 Mo),
- qualité faible (180 Mo),
- qualité médiocre (100 Mo).
Accès au documentaire en anglais (diffusé par Channel 4)
"Boeing's Killer Plane: What Went Wrong?" diffusé par Channel 4 (GB) le 20 novembre 2019
Le documentaire original en anglais est disponible sur le
site de Channel 4 (gratuit). Il est nécessaire d'être inscrit et d'être connecté au Royaume-Uni ou dans certains pays du
Commonwealth (le passage par un VPN permet de contourner l'écueil). Deux liens sont disponibles pour y accéder :
- Boeing's Killer Plane: What Went Wrong?,
- Boeing's Killer Plane: What Went Wrong?.
LA JUSTICE FRANCAISE
Aux Etats-Unis le ministère de la Justice mène une enquête
pointilleuse pour savoir si un pilote de la société Boeing a menti aux autorités
(Reuters).
Qu'en est-il en Europe, en France, en matière de sécurité aérienne ?
En Europe, en France, c'est tout simplement le monde à
l'envers. La justice française s'acharne contre le pilote qui dit la vérité, qui dénonce les mensonges et qui agit pour tenter
de sauver des vies et pour aider les familles de victimes purement et simplement escroquées et sciemment détruites à petit
feu !
Il en est ainsi depuis trente-deux ans, au mépris de la
vie humaine. Des accidents auraient été évités si on m'avait écouté, ce qui vaut de manière flagrante dans le cas du crash du
737 MAX en Ethiopie. 157 personnes, dont 9 Français, ont perdu la vie parce que des magistrats français, malgré de
nombreux précédents, ont encore et toujours refusé de m'écouter, préférant continuer à s'acharner contre moi, me faisant
rechercher pour m'enfermer ! (s'agissant du 737 MAX, voir plus bas, intertitre "précédemment", le lien "157 morts
inutiles, dont 9 Français... et ce n'est pas fini !")
Avant d'en venir à l'état actuel du
dossier de la justice criminelle aux mains sanglantes, quatre rappels utiles...
Quatre rappels utiles
1 - Dans les années quatre-vingt :
L'Alsace du 16 novembre 1988 : "En 1985 déjà, Norbert Jacquet..."
2 - Dans les années quatre-vingt, le
28 mai 1989, The Observer, supplément dominical du Guardian, a rapporté mes prises de position publiques du 1er août
1988 ("Jacquet's views, blaming the Airbus, were printed prominently in all the French newspapers") ainsi que les méthodes
mises en oeuvre contre moi dans les jours qui ont suivi (cliquez sur l'image si nécessaire pour l'agrandir) :
The Observer, 28 mai 1989 (cliquez sur l'image si nécessaire pour l'agrandir)
3 - Le 30 septembre 1990 Channel 4
a diffusé un documentaire sur l'Airbus A320 et les accidents et incidents ayant frappé l'avion, notamment le crash de Habsheim.
J'y suis interviewé. Le commentaire des journalistes britanniques indique que j'ai été le premier à être intervenu. Il donne en
outre des précisions sur les méthodes employées contre moi après mon intervention publique et il signale qu'Air France,
interrogée, a refusé de répondre aux questions. Le passage de ce documentaire concernant ce que je viens de rappeler (3 mn
22 s) est disponible sur le Web (fichier WMV, 8 Mo) :
En septembre 1990 Channel 4 a rappelé que j'avais été le premier à intervenir
4 - En mars 1991 Airbus, très activement aidé
par la justice française, a organisé une campagne mondiale dans le but de me discréditer en diffusant aux médias, aux compagnies
aériennes, aux associations et syndicats de pilotes (...) du monde entier un fascicule dans lequel je suis cité :
Airbus m'a mis en cause dans un fascicule distribué mondialement en mars 1991
Il serait lassant de faire état au jour le jour des évolutions
dans le monde en matière de sécurité aérienne. Les dépêches d'agences, notamment Reuters, se suivent presque quotidiennement. Les
grands médias en parlent aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde, mais en France la discrétion est de règle. Quelques rares
articles dans des médias spécialisés et c'est tout. Par exemple Air-Journal, qui rapporte ce 28 févier 2020 quelques événements
récents :
Air Journal, 28 février 2020.
L'Usine nouvelle, 10 février 2020
L'Usine nouvelle et la concurrence Airbus/Boeing (10 février 2020)
Ce qu'on trouve dans l'article de L'Usine nouvelle du
10 février 2020 est à rapprocher de ce que j'expose depuis les années quatre-vingt en matière de sécurité aérienne et que je
rappelle à l'occasion. A lire sur une page du 15 février :
L'Agence française anticorruption a été informée le 3 février 2020
L'agence française anticorruption, organisme gouvernemental (Site Web)
L'Agence française anticorruption (AFA) indique sur son site
Web qu'elle a entre autres pour mission de "détecter les faits de corruption, de trafic d'influence, de concussion, de prise
illégale d'intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme". Elle précise sur son site qu'elle "affine sa
stratégie", ajoutant : "Nous allons viser en priorité les entreprises que nous pensons [...]. Sans oublier celles
qui font l'objet de dénonciations, par courrier postal ou électronique, ou par des dossiers déposés à l'accueil".
Le 3 février 2020 j'ai informé l'Agence française anticorruption
de la gabegie meurtrière. C'est l'objet d'une page du 7 février :
Conclusion d'un courriel du 10 décembre 2014 resté sans suite (crash AF447 Rio-Paris)
Engagement resté sans suite à ce jour, 28 février 2020.
L'échange de courriels est présenté en page 6 d'un PDF qui livre également des documents édifiants sur les gros mensonges dans
l'enquête sur le crash de l'Airbus du vol AF447 Rio-Paris organisés avec la participation très active de l'avocat de parties civiles
Thibault de Montbrial corrompu par le mis en examen Airbus (NB : depuis le 10 octobre 2019 Hayat est premier président de
la cour d'appel de Paris) :
Le 29 janvier 2020 j'ai mis en ligne une page livrant les
liens vers douze PDF qui reprennent l'essentiel depuis les années quatre-vingt avec tous les documents utiles (des centaines de documents
administratifs, syndicaux, judiciaires, ministériels, des articles de presse et d'autres documents ainsi que des liens vers des fichiers
vidéo qui peuvent être téléchargés). Trente cinq ans de l'histoire mondiale de l'aviation :
Doit-on attendre une nouvelle tragédie aérienne inutile ?
La France a connu la honte avec la célèbre interview de la télé belge RTBF et sa scène culte concernant Mazarine et la cellule elyséenne
des grandes oreilles de Mitterrand. Pour ce qui concerne les enquêtes sur les crashs aériens il semble que la Belgique a, là
encore, de l'avance. Ci-dessous, extraits d'une émission de la télévision belge du 30 mai 2010 (la
lecture sur le site YouTube directement
permet d'avoir un texte d'accompagnement qui livre des informations complémentaires).